Après avoir écumé les bars parisiens pendant quelques années, ce jeune Rennais amoureux d’un rock sixties dépenaillé et affranchi est de retour dans sa cité natale. Une guitare rêche, un harmonica et une boîte à rythmes sont les seuls accessoires nécessaires pour donner vie à ses compositions personnelles, mélange minimaliste de bricolages électriques et de fulgurances bluesy, à mi-chemin des œuvres du jeune Beck et de The Black Keys. Après avoir enregistré l’an dernier à domicile un premier album original, il s’est payé le luxe de revisiter intégralement, avec un respect teinté d’insolence, le classique des Rolling Stones, Aftermath. Depuis peu, il a appelé en renfort deux amis pour donner des concerts sans fioriture, ni temps mort.