Des cumulonimbus vaporeux des Luyas aux sombres crasses, pas beaucoup moins belles, de Lady Jane : transition parfaite pour de jolis réveils en sursaut. Déjà reconnus chez les autochtones et très remarqués lors des dernières Transmusicales par les autres, baignés dans les mares saignantes d’un vieux bayou hanté, les Rennais déroulent un blues de velours sur des chardons ardents, déchirent les consciences avec un psychédélisme charnel ou foutent des petites baffes avec des morceaux
clairement influencés par le Gun Club, et suffisamment bien troussées pour faire danser un croque-mort. Leur récent No Cherry Blues EP se télécharge ci-dessous : si votre lecteur MP3 se met à saigner, ce n’est pas un miracle, c’est tout à fait normal.