Le séminaire HERCULES « Sustainable Futures for Europe’s Heritage in Cultural Landscapes: Tools for understanding, managing, and protecting landscape functions and values – Les paysages ruraux de la Rance » se déroulait les 16 et 17 juin 2016 à Rennes.
Ce séminaire présente l’opportunité d’évaluer certains résultats initiaux du programme HERCULES ainsi que leur impact potentiel et leur pertinence pour les personnes impliquées dans la mise en oeuvre des politiques paysagères et patrimoniales.
Des témoignages (oral histories), comme ceux réalisés dans les CS en lien avec le groupe de travail 3 et aussi en Bretagne, ont été présentés et discutés comme une méthode pour comprendre l’implication des acteurs dans le paysage. L’utilisation des observatoires photographiques et des photographies anciennes pour partager la mémoire et stimuler les discussions sur le paysage, a été également abordée.
Des études et débats sur, les expériences existantes et les acteurs locaux impliqués, la question centrale dans HERCULES du lien entre les paysages, les territoires, les connaissances agronomiques spécifiques, les produits du terroirs, les recettes et les produits alimentaires locaux, l’identité et la culture, ont été menés au regard des politiques correspondantes.
Des études de cas concrets concernant le territoire Rance-Côte d’Emeraude :
Le blé noir est un sujet particulièrement intéressant et connaissant un renouveau. Il est très important pour le patrimoine culinaire (ex : la galette), l’histoire et la culture de la vallée de la Rance (les chansons, les fêtes locales, etc.) ou encore le maintien d’une agriculture durable (culture adaptée au territoire et peu exigeante). Mais après la modernisation agricole des années 60 sa culture en Bretagne est abandonnée et il est aujourd’hui très majoritairement importé de Chine et des pays d’Europe de l’est. Certains acteurs s’emploient aujourd’hui à réimplanter le blé noir en Bretagne et en particulier dans le territoire du projet de PNR RE.
Ce séminaire était organisé en partenariat avec l’Unité de recherche ESO-Rennes, l’European Landowners Organisation, le Landscape Research Group et COEUR Emeraude.