Dérèglement climatique, saccage de la biodiversité et des ressources naturelles, artificialisation des terres, catastrophes industrielles : le constat de la destruction de l’environnement par les activités humaines est largement établi. La 11e académie d’été du DIU Études sur le genre propose de lire les questions environnementales au prisme du genre. En effet, les modes de destruction de l’environnement invitent à penser de façon croisée les rapports de co-dépendance des humains à leur environnement dans leur dimension spatiale, matérielle et socio-économique et à faire le constat qu’il existe des similitudes entre les modes de surexploitation de l’écosystème et les oppressions de genre.
Cette 11e académie d’été propose donc d’interroger la manière dont s’enchâssent les logiques et les conséquences de la dégradation de l’environnement aux rapports de domination de genre ainsi que les alternatives et mobilisations pour y résister, aussi bien localement que sur d’autres continents.