En 2014, le workshop de l’IAUR proposait d’explorer l’évolution des campus jusqu’en 2055 en intégrant le Schéma de Développement Universitaire Métropolitain de Rennes. Il s’agissait d’imaginer les futurs lieux de formation, en adéquation avec de nouveaux enseignements, tout en plaçant les universités au coeur de la cité comme de véritables attracteurs urbains. Le workshop 2015 s’inscrit dans la continuité de cette réflexion. Il intégrait cette année, dans le cadre du programme sur la transition énergétique, la démarche de développement durable. En s’appuyant sur les démarches en cours au sein de l’Université Rennes 1 et l’Université Rennes 2, il proposait d’imaginer et de créer des pistes de réflexions concrètes pour que les campus de demain soient de véritables éco-campus.
La rénovation du patrimoine rennais universitaire est estimée à 400 millions d’euros. Comment imaginer une rénovation intelligente et surtout moins chère ? Est-ce que cela ne passerait pas par de petites interventions à différentes échelles imaginant et croisant une approche juridique et financière, opérationnelle et technique, architecturale et urbaine ou encore numérique ?
Les étudiants étaient donc invités à imaginer des scénarios de réhabilitation énergétique du patrimoine en intégrant différents enjeux tels que les mobilités, la biodiversité, les matériaux, l’intelligence des bâtiments et des réseaux, les usages des constructions et les usagers, l’écologie urbaine, etc.
Les journées ont été riches d’enseignements, de créativité et de convivialité pour les étudiants. Des équipes pluridisciplinaires (urbanistes, architectes, ingénieurs, géographes, paysagistes, sociologues, économistes, designers, artistes, photographe…) ont travaillé ensemble sur un projet commun. La pluridisciplinarité des profils aura permis d’aborder le thème de manière globale et de mettre en commun les savoir-faire de tous pour penser et concevoir la ville de demain.
Véritable temps de formation et d’enseignement, cet atelier de réflexion était rythmé par des conférences et des débats avec des professionnels, des visites sur site pour une approche sensible, des échanges et des temps de convivialité.