Grand témoin : Patrick Boucheron, historien – Collège de France
Métier de chercheur/e : Reconnaissance et légitimité
Résumé
La recherche en sciences humaines et sociales se donne à voir à travers ses résultats : publication d’articles et d’ouvrages scientifiques, colloques et conférences… Mais en quoi consiste exactement le métier de chercheur ? Comment a-t-il évolué ces dernières décennies ? À quels types de défis ceux qui l’exercent sont-ils confrontés ?
La MSHB entend solliciter la réflexivité des intéressés, aussi bien celle des chercheurs expérimentés à même d’apprécier les évolutions sur plusieurs décennies que celle des jeunes chercheurs et des doctorants désireux de faire de la recherche leur métier tout en s’interrogeant sur les singularités de celui-ci.
Pour cette première année 2017-2018, nous avons choisi de traiter les questions de « reconnaissance » et de « légitimité ». Reconnaissance par les pairs et légitimité académique ont historiquement participé de l’autonomie de la science, celle-ci se distinguant clairement du débat public et du questionnement citoyen « ordinaire ». Cette vision, évidemment simpliste, est aujourd’hui bousculée par l’injonction faite aux chercheurs de « valoriser » leurs travaux, de « médiatiser » leurs résultats, au risque de brouiller les frontières qui définissent l’activité scientifique.
Certains chercheurs se trouvent confrontés, volontairement ou non, à des formes plurielles de reconnaissance : reconnaissance par les pairs bien sûr, mais aussi reconnaissance par les médias et donc par des publics non académiques (voire parfois par le « grand public »), reconnaissance par les institutions intéressées à la recherche et à sa diffusion… C’est la diversité de ces cercles de reconnaissance que nous voudrions interroger, depuis l’espace quasi-domestique du chercheur devant rendre compte à ses intimes de son singulier métier jusqu’à l’espace public le plus large, celui qui vaut à certains la visibilité médiatique et le statut d’« intellectuel ».
Le comité de pilotage des journées d’études est constitué de chercheurs et enseignants-chercheurs investis dans l’animation de la MSHB.
- Marion Lemoine-Schonne, coordinatrice du projet, CR CNRS en droit international (IODE – UMR 6262)
Annick Cossic, Professeure en études anglaises du 18ème siècle, UBO (HCTI – EA 4249)
Christian Le Bart, chargé de médiation scientifique à la MSHB, Professeur de science politique à l’IEP de Rennes (ARENES – UMR 6051) - Françoise Leborgne-Uguen, Professeure de sociologie, UBO (LABERS – EA 3149)
- Matthieu Leprince, Professeur d’économie, UBO (AMURE – UMR 6308)
- Florian Mazel, Professeur d’histoire médiévale, Université Rennes 2 (TEMPORA – EA 7468)
- Lionel Prigent, Professeur d’aménagement, UBO (Institut de Géoarchitecture – EA 2219)
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Générique
Introduction Florian Mazel
Grand témoin Patrick Boucheron
Production MSHB
@Mshb – 2018
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