Résumé
Mardi 10 mars a lieu au Tambour une conférence des Mardis de l’égalité saison 2019-2020.
Conférence de Camille Zimmermann, suivie d’un débat avec Manuela Spinelli, Laure Fonvieille et Christine Rivalan Guégo.
À le voir estampillé sur des t-shirts de marques répandues, difficile de croire que le slogan « Girl Power » a pour la première fois été écrit en 1991 dans un fanzine punk, féministe et anticapitaliste. L’odeur de la révolte ne fut cependant pas pérenne, rapidement chassée par le parfum sucré des Spice Girls, le band musical marquant la mutation du Girl Power en un label mercantile de la culture de masse, signe d’un pseudo empowerment des femmes – ou plutôt, ici, des filles – basé néanmoins avant tout sur l’hypersexualisation et l’épanouissement par la consommation, parfaitement dépolitisé et qui sert plutôt le capitalisme que la lutte pour les droits des femmes.
Cette intervention retracera le parcours du Girl Power en questionnant les évolutions qu’il a connu et la manière dont il a façonné la culture à destination des jeunes filles au sein d’une société qui a vu évoluer son rapport au féminisme et à l’émancipation.
Les Mardis de l’égalité sont un cycle de conférences de sensibilisation sur les questions d’égalité
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