Chimiste (Chimie analytique et développement instrumental) et responsable du département Etudes des Ecosystèmes profonds (Brest), Ifremer
Depuis une dizaine d’années, Pierre-Marie Sarradin étudie le fonctionnement de l’habitat hydrothermal très particulier par sa composition physico-chimique, la présence d’éléments potentiellement toxiques comme les métaux lourds et les radioéléments (radioactifs), sa variabilité spatiale et temporelle et les interactions entre les organismes et leur habitat. Une partie de son métier qui le passionne est le développement indispensable de nouveaux outils qui permettent d’accéder, en utilisant des submersibles tels que le Nautile ou Victor 6000, à ces écosystèmes que l’on qualifie d’extrêmes. Coordinateur du projet EXOCET/D entre 2004 et 2007 (http://www.ifremer.fr/exocetd/)
Projets en cours :
Responsable avec Ana Colaço (IMAR-Pt) du projet MoMAR-D qui a pour objectif la mise en place d’un observatoire fond de mer pluridisciplinaire sur les sources hydrothermales des Açores (voir http://www.ipgp.fr/rech/lgm/MOMAR/ et http://www.esonet-emso.org/). Installation d’un module d’observation biologique (Tempo mini) sur le réseau câblé Neptune Canada pour étudier la variabilité temporelle d’un assemblage hydrothermale sur la ride Juan de Fuca, en collaboration avec Jozée Sarrazin. (http://www.neptunecanada.ca/)