Né en 1979, Samuel Aligand vit à Aubervilliers et travaille à Gennevilliers. Il a obtenu le DNSEP de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2003.
Son travail, nourri par un goût pour les procédés techniques, s’inscrire dans cette tradition qui, depuis les avant-gardes historiques, tend à relier art et science. Chacune de ses productions est l’occasion d’expériences visant à pousser la matière dans ses retranchements, jusqu’à en obtenir certaines propriétés extrêmes : il modèle les panneaux de PVC par thermoformage, amène les colles additionnées de pigment à fusion afin de les mouler, fige les polymères par choc thermique. Ce processus expérimental dénote également d’un souci de déconstruction très proche de celui qui guide la notion d’anti-forme.
Entre autres expositions personnelles, ses œuvres ont été présentées par POCTB (Orléans, 2015 et 2013), au Centre d’art le Safran (Amiens, 2009), à la Galerie du Haut-Pavé (Paris, 2006). Il a également investi La Borne, à Montoire sur le Loir, en 2011. Parmi nombre d’expositions collectives, il a participé à : Mutation(s) à la Maison des arts plastiques Rosa Bonheur (Chevilly-Larue, 2015), Nuit Blanche avec la Galerie RDV hors les murs (Le Prisme, Elancourt, 2014), Détournement et recyclage à la Maison des Bonheur (Magny-les-hameux, 2014), Jonction et 3en1 : la sculpture à l’Espace d’art contemporain Camille Lambert (Juvisy-sur-Orge, 2012), Rencontres N°41 à La Vigie (Nîmes, 2012), Théories de la pratique à la Galerie Art et Essai (Université Rennes 2, 2010), La chair de l’objet à la Villa des tourelles (Nanterre, 2009). En 2011, il a présenté son travail à l’école d’arts plastiques de Sartrouville lors d’une exposition/conférence intitulée Introspections. En 2004, il a réalisé une résidence de six mois auprès de Triangle à la Friche La Belle de Mai à Marseille.