De nationalité franco-américaine, Yan Wagner est né et vit à Paris. Biberronné à la new wave (Depeche Mode, Joy Division), il puise également son inspiration dans l’électro de DJ Hell, Hot Chip, Jacno, Aphex Twin et dans le catalogue du label DFA. Mais c’est à l´âge de 12 ans, lors d’un concert de The Chemical Brothers au Bataclan à Paris, qu’il a sa révélation. Il décide à l’issue de la performance des Mancuniens de s’illustrer à son tour dans la musique et d’égréner ce mélange de néo-disco et de techno aux influences venues de Détroit.
En 2007, il monte avec son acolyte Adrien Germonet le duo electro-punk Chairs on Backs signé sur Missive Music avant de s’envoler pour la Grosse Pomme l’année suivante et de lancer son projet solo Wagner. C’est donc à Brooklyn qu’il fait ses armes – courant 2008 – en même temps qu’il s´attelle à la rédaction d’une thèse d’histoire portant sur les night-clubs entre Paris et New York, de 1948 à 1988. Il restera un an outre-Atlantique et offrira des sets de djing dans plusieurs espaces calibrés hipsters avant de rejoindre Paris. Dès lors, Yan Wagner commence à bidouiller ses machines et à se faire un nom dans les bars et salles tendance de la capitale, du Truskel au Baron en passant par le Motel et le Tigre.